Non seulement parce qu'il est le plus petit d'entre eux, mais aussi parce que c'est le dernier arrivé sur le marché. Le Kamiq est en effet au catalogue du constructeur tchèque depuis 2019 seulement. Concurrent direct des Nissan Juke, Ford Puma, Citroën C3 Aircross, Renault Captur ou encore Peugeot 2008, le Nissan Kamiq arrive tard… Mais que vaut-il mieux : arriver le premier avec un produit non abouti, ou le dernier en profitant de l'expérience de tous les autres pour proposer un véhicule convainquant ? Basé sur la même plate-forme que les Seat Arona, Audi A2 et Volkswagen T-Cross, le Kamiq ne manque pas d'arguments pour s'imposer sur un segment ultra-concurrentiel. Plus spacieux que les autres, bien équipé et fabriqué, animé par des motorisations éprouvées — essence 95, 116 et 150 chevaux ; diesel 116 chevaux —, il propose un peu de tout ce qui se fait de mieux ailleurs, à la « sauce tchèque ». Il est en effet accueillant, confortable, rassurant sur la route, mais pas très sportif ni dynamique. Contrairement aux autres SUV de la marque, le Kamiq n'est pas proposé avec la transmission intégrale.